when all those shadows almost killed your light
Ta vie n'est ni la plus intéressante, ni la plus trépignante. Tu es juste le fils de deux riches gens qui lors d'une soirée ce sont rencontrés et au fil du temps ce sont aimés. Tu es le fils cadet. Prédestiné à l'ombre. Un frère qui reprendra les affaires familiales, une sœur médecin. Tu n'es qu'un caprice d'un couple se morfondant dans la routine. Aussi vite arrivé qu'oublié. Toi qui devait devenir le Soleil de la famille n'est plus qu'un poids. C'est lourd à porter. Les regards supérieurs de cette fratrie tellement plus vielle que toi. Quinze ans vous séparent. Tu n'as jamais reçu plus que des regards supérieurs de leur part. Et tes parents ? Et bien, tu n'es jamais assez bien.
"Regarde ta sœur Sunny, elle réussit."
"Sunny, étudie. Ton frère avait de si bonnes notes à ton age."
Jamais assez bon. Toujours dans l'ombre. Ta nature solaire est étouffée et tu ne bouges plus que dans l'ombre. Oh, effacez ces moues tristes, l'ombre est agréable à vivre aussi. C'est devenu ton élément. Tu t'y caches. On ne t'y trouve jamais. Parce que tu joues avec. Tu ne sais pas trop comment ni pourquoi mais tu réussir à t’échapper. Que ce soit des regards et des reproches de tes parents ou de tes camarades aux poings si durs. Tu es bien
trop gentil. Tu es une bonne patte. Tu espères qu'ainsi on t'accepte. Mais c'est peine perdue. Tu es isolé. Tu ne sais pas te mettre en avant. Après tout, depuis toujours tu es mis dans l'ombre. Comment saurais-tu te mettre en avant pour briller.
Tu ne peux pas.
Tu avances ainsi. Mi dans ton ombre, mi dans la lumière que tu crées par ton sourire, oh, si brillant. C'est bien là ton atout dans la vie. Ton si brillant sourire. Tu es garçon si charmant et souriant. Toujours chouchou des professeurs. Jamais de tes camarades. Tu aurais pourtant aimé l'inverse. Tu es si seul dans ton semblant de bonheur. Tu ne devrais pas être malheureux. Tu le sais bien. Tu ne manques de rien. Tu demandes, tu as. Tu n'as pas faim, tu n'as pas soif ... Et pourtant, tu te sens si vide. Il manque quelque chose dans ton cœur. Dans ta vie.
Et ça, à sept ans, tu l'as déjà compris.
Tu es comme une machine. Fonctionnelle mais sans cœur. Sans âme. A peine humain. Pourtant tu persistes. Tu essaies. Si dur que s'en est touchant. Tu es Sunday. Le jour du Soleil. Et pourtant, il pleut. Dans ta tête. Dans ce qui te sert de cœur. Pourtant, tu souris. Rien n’apparaît sur ton visage angélique. Tu n'es qu'un pantin. Tu ne fais que répondre aux désir de ton corps. Marche, apprend, mange, bois, dors. Ta vie n'est constituée que de cycles.
Jusqu'à ce jour.
La mélodie frappe tes oreilles avec une délicatesse incroyable. Les yeux écarquillés, tu restes là. Face à cette femme. Aux doigts magiques. Mélodie si exquise. Un instrument que tu n'as jamais vu. Tu ressens une chaleur qui te revigore tout entier. En quelques notes, le Soleil est revenu. Le vide s'est comblé. Tes yeux se bloquent dans les siens. Timidement, presque comme face à une déesse, tu lui demandes quel est cet instrument. Avec douceur, et sans jamais cesser de jouer, elle te répond. Une harpe.
Tu as comblé le vide. La musique emplie désormais ta vie. Il n'en a pas fallut plus qu'un regard larmoyant pour que tu sois inscrit en école de musique. Tu te fais élève assidu. Sage, Studieux. Tu apprends si vite. Les mélodies sont comme ancrées en toi. Tu es un prodige. Tu étonnes ton professeur. Tu persistes. La harpe ne suffit plus. Piano. Violon. Guitare. Au fil de ton avancée, ta chambre devient salle de concert et se remplie d'instruments. Tu chantes aussi. Des murmures tout d'abord, puis ta voix prend de l'assurance et elle flamboie. Toutes tes émotions passent par tes paroles. Tu commences à les écrire. Tu découvres de sublimes chansons qui te frappent en plein cœur. Et pourtant tu ne comprends même pas les paroles. Mais peu importe ce détail. Tu apprends. Toutes ses délicates langues. Tu réussis sans mal ce nouveau défi. Tes chants ont une nouvelle saveur. Ils alternent entre toutes ses langues.
Ça devient une part de toi. Quand un mot n'existe pas dans une langue tu pioches ailleurs. TU te créés ton langage. A toi.
Puis, un de ses soirs où toutes ta si parfaite famille dîne dans la salle à manger, un de ses jours où tu te fais sortir de table car "Sunny, on parle entre adultes, va jouer ailleurs", tu t'effondres. Jamais encore tu ne t'es senti aussi mal. Aussi peu apprécié. Aussi peu toi. Comme si ce que tu créais n'avait aucune existence à leurs yeux.
C'est l'hiver. Il fait froid. Mais tu es sorti. C'est rare qu'à L.A. il neige mais comme si tout était contre toi, ce soir, il neige. Agrippé à ta propre veste, tu frisonnes. Mais tu continues d'avancer. Tu ne sais où tu vas. Mais tu fuis.
Et alors que tu continues d'avancer, dans le noir, dans le froid, un rayon de Soleil éclate dans ton œil entre ouvert. Mais comment ? Lentement, tu rouvres les yeux. Tes larmes gelées fondent et une charmante ville se dévoile à toi. Avalon.
En une semaine c'est réglé. Pour tes parents, tu es maintenant en Pensionnat en Angleterre pour poursuivre des études de langues. Ce n'est pas forcément faux. En parallèle à tes études de magie et ce que l'Organisation vous propose tu t'inscris à l'Université. Tu suis des cours au hasard. Selon ce qui t'inspire. Tu souris si fort Sunday. Ta vie est devenue si belle. Le semblant de magie que tu pratiques avec ta magie est si prometteuse. Le Soleil brille si fort.
Et tu Chutes.
A peine trois mois. Trois petits mois où tu as peine effleuré les possibilités. Pourtant, ça n'a pas vraiment d'importance. Tu feras sans. Tu as un nouveau monde. Tu as tout un tas de possibilité. Tu peux discuter avec des gens de tous les horizons. Et tu peux aider. A tes dix-huit ans, tu te proposes en professeur et surveillant à Glynda. Elle t'as tant donné. Elle donne tant. Tu veux la soutenir. L'aider. Partager son poids.
Tu aménages sur Avalon, tu fais les aller-retour entre l'Orphelinat et Babylon aussi souvent que la femme en a besoin. Tu apprécies cette aide que tu apportes à ses enfants parfois aussi brisés que tu l'étais.
Comme May. Mayday. Petite pile électrique. Adorable May. C'est comme une petite soeur en mieux. Mais tu ne te darderas pas à le dire. Ne jamais dire May et Petite dans la même phrase. Question de survie.
Avalon c'est ton refuge. Et tu as bien l'impression que c'est celui de nombreuses personnes. Tu trouves ça aussi génial que triste. C'est pourquoi, tu gardes un œil attentif sur tous les petits de Glynda. Tu as rapidement eu la réputation d'être l'adulte à l'oreille ouverte. Tu écoutes les problèmes, tu aides à trouver des solutions. Tu aides qui veut.
Petit Soleil d'Avalon.
Qui toujours, se cache dans les ombres.
come morning light
Pourquoi tous mes persos masculins sont des victimes ? *soupire* Ici Max. Ou Blanche. Ou Reine. Ou Patate-sama. Ou Patpat-sama ... Well, j'ai beaucoup trop de surnom. Choisissez ce que vous voulez. C'est mon DC. C'est un cutiepie avec Sugawara Koushi de Haikyuu!! en avatar. J'aime toujours autant les pokemons Dragons. Et Arcanin. Arcanin est un cutie. Je l'aime. Je fais pleins de poutoux à Alex qui m'a ramenée ici et le forum est toujours aussi sublime. Je vous aime fort. Oh. Et surtout : PAILLETTE.
edit : En fait, je vire le pouvoir c'est plus marrant comme ça /pan/